KAEDI BASCULE DANS LE CAMP DE KHB

Alors qu’ils sont arrivés quelques jours après le démarrage de la campagne électorale, Ousmane Kamara et Boubacar Diagana, respectivement président et coordinateur du comité de soutien à Paris, ont inauguré, dans une formidable symbiose, de nouvelles méthodes de mobilisation. Et, les résultats - tenez - ne se sont pas fait attendre.

Par leur engagement indéfectible en faveur de la cause de KHB, et surtout leur connaissance du terrain, ces deux cadres ont mis aussitôt, l’un et l’autre, en œuvre leur capacité mobilisatrice, afin d’élargir l’élan de soutien…Et de porter le discours politique jusqu’aux coins et recoins de la Mauritanie.

C’est au sortir des réunions, que le président du comité a organisées à Nouakchott, que la stratégie gagnante a pris forme. Ces réunions ont, en effet, vu la présence de personnalités importantes, notamment Farba Habibou N’Diaye, Demba Otoro, Sow Wali Saïdou, Diop Abderahmane.

Puis avec leur bénédiction, les dirigeants du comité de soutien à Paris ont gagné Kaédi. Revigorés et confiants. La capitale du Gorgol valait plus qu’un détour, en raison de son rôle historique dans la construction de l’Etat, mais également de son statut de réservoir électoral.

Illustrée dans son opposition radicale au défunt régime dictatorial de Taya, la ville de Kaédi n’a cessé d’appeler à l’unité nationale et au renforcement du processus démocratique. C’est dans cette perspective que nous pouvons saisir l’intérêt qu’elle accorde, aujourd’hui, au programme du candidat KHB basé sur un diagnostic exhaustif des tendances lourdes qui continuent de saper la politique de cohésion nationale et la transition démocratique.

Par ailleurs, la campagne menée, tambour battant, a abouti à l’adoption du programme de KHB par les habitants alors même qu’il était encore attendu pour un meeting. Fidèle à sa tradition d’opérer des choix conformes aux intérêts de la nation, Kaédi s’engage, devant la pluralité d’offres politiques, à élire le candidat des jeunes à la magistrature suprême. Cette confiance implique précisément la détermination indéniable du candidat à introduire des changements en profondeur et rompre définitivement avec la politique de l’autriche, consistant à remettre à des lendemains élastiques la mise en place des réformes fondamentales.

En définitive, dans le sud comme dans l’est, la victoire se dessine et se précise. Et si nous écrivions déjà la chronique d’un triomphe annoncé…En grande pompe.

W. Abdoulaye, chargé de communication
Du comité de soutien à Paris

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